La Hache de sable et autres poèmes (éd. La Part Commune, avril 2015, 14 €, ISBN 978-2-84418-300-2). Le volume se compose de 5 suites de poèmes :
« La Hache de sable » (22 poèmes). La hache,
outil ou arme, est solide et éphémère à la fois, comme tout ce que l’homme
crée. Moments vécus, rencontres, pensées, le tout passé à la moulinette d’un
regard amusé qui remet les choses à leur place.
« Images pieuses », ensemble sous-titré
« Onze vues de l’extérieur de ma conscience » (11 courts poèmes de
cinq vers). Le poète et la campagne autour de lui ne font qu’un : être en
communion avec le lieu, aussi rude soit-il. Le poète comme sous un calque.
« Volte-face » (22 poèmes). La gageure habituelle
de la poésie lyrique : parler de soi en s’adressant à tous ; refuser
l’épanchement qui peut vite tourner au ridicule mais se laisser tenter par la
franchise. Quelques comptes à régler avec lyrisme et anti-lyrisme. Avec,
forcément, des retournements et des contradictions.
« Autoportraits nécessairement ratés » (11
poèmes). Qui peut se vanter de se connaître sous toutes les coutures ? On
ne se connaît jamais assez. Toujours en train de ne plus être ce que l’on était
quelques minutes auparavant, on ne peut se tirer le portrait. Pas sérieusement,
du moins.
« S’occuper de ses radis » (11 poèmes). Radis vient du même mot que racine. Que fait-on de ses
racines ? Comment s’occuper de ses oignons comme il faut si on ne connaît
pas ses racines ? Le poète enraciné n’est pas un poète figé, il vit en
transportant ses racines et en les acclimatant, y compris dans la poésie de ses
pairs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire